En quoi l’Édition 2016 de Dessin au Quartier Drouot était-elle inédite?
L’Édition 2016 de Dessin au Quartier Drouot était inédite pour plusieurs raisons. Tout d’abord, c’est la première fois que nous utilisons le nouveau logo QAD, Quartier Art Drouot, qui symbolise la renaissance de l’Association du Quartier Drouot, c’est le premier événement sous cette nouvelle appellation et il va y en avoir d’autres ! De plus, il y a eu un vrai partenariat entre les galeries du quartier, l’Hôtel des Ventes Drouot, les commissaires Priseurs et leurs experts, qui a donné naissance à une collaboration enrichissante pour tous. Enfin, la participation de sept marchands de dessins parisiens extérieurs au Quartier ainsi que deux galeristes de Rockport, aux Etats-Unis, était également un événement inédit.
Depuis combien de temps et pourquoi avez-vous installé votre galerie dans le Quartier Drouot ?
Je suis installée dans le Quartier Drouot depuis quelques temps maintenant. J’ai choisi ce quartier car c’est un des plus vivants de Paris concernant le Marché de l’Art : c’est un brassage permanent de collectionneurs, de marchands étrangers et d’amateurs, de grands experts et de promeneurs. Ce quartier a une dynamique, peut-être historique, qui lui est propre : Drouot se réinvente sans cesse et n’a pas fini de nous surprendre !
Quelles étaient les pièces-maîtresses de l’exposition « La vie, L’amour, La mort » présentée dans le cadre de « Dessin au Quartier Drouot 2016 » ?
L’exposition titrée « La vie, L’amour, La mort » propose une déclinaison en dessins de ces trois thèmes. Par exemple, « La chasse au sanglier » du maître Flamand Frans Snyders représente une course contre la mort d’un sanglier sauvage. Dessin à la plume et encre brune d’une grande virtuosité ! Je présentais aussi un dessin aux craies de couleur titré philosophiquement « To be or not to be » de Claude Bourgonnier, un illustrateur des années 1900, représentant un squelette rigolard tenant un casque Prussien comme un calice, ainsi qu‘un dessin envoûtant de Yokohama O’Kin datant des années 20, titré «Pour finir, un arbre derrière une porte verte».